Pour en savoir plus sur la méditation en mouvement
Le Butoh est une danse que l’on peut voir sous une multitude de formes, qui vont du ballet à l’improvisation en milieu urbain. Cela conduit à une esthétique très variée, du point de vue de la gestuelle mais aussi de tout ce qui est « accessoire ». C’est une danse sans codification, ni le costume, ni la musique, ni la gestuelle ne peuvent en soi constituer des caractéristiques d’identification car il s’agit avant tout d’une « démarche ».
Une invitation à la méditation
Un versant de cet art chorégraphique jouit aujourd’hui d’une grande popularité dans le milieu de la danse contemporaine en France grâce, notamment, à la compagnie historique Sankai Juku (diffusée dans de grandes salles de spectacles tels l’Opéra ou la Maison de la Danse de Lyon). L’esthétique de ses créations se reconnaît à son harmonie, à sa minutieuse chorégraphie, à ses couleurs généralement douces (tons beiges, blancs, chair), à son rapport très fort entre l’esprit et le corps dans le mouvement… invitant presque à la méditation.
Le Butoh c’est également un autre versant, chaque danseur développe sa propre voie et construit son cheminement esthétique avec son histoire, son corps, son rapport au monde. Danse charnelle, danse expressionniste, danse du clair-obscur, danse de la nature, danse de l’universel ou encore danse du temps. Le rapport à l’environnement, qu’il soit urbain, naturel, sociétal, historique, est une composante essentielle du danseur dans son travail. C’est ce second versant du Butoh que s’attache à développer inButoh à travers son projet associatif.
Une invitation à la méditation
Un versant de cet art chorégraphique jouit aujourd’hui d’une grande popularité dans le milieu de la danse contemporaine en France grâce, notamment, à la compagnie historique Sankai Juku (diffusée dans de grandes salles de spectacles tels l’Opéra ou la Maison de la Danse de Lyon). L’esthétique de ses créations se reconnaît à son harmonie, à sa minutieuse chorégraphie, à ses couleurs généralement douces (tons beiges, blancs, chair), à son rapport très fort entre l’esprit et le corps dans le mouvement… invitant presque à la méditation.
Le Butoh c’est également un autre versant, chaque danseur développe sa propre voie et construit son cheminement esthétique avec son histoire, son corps, son rapport au monde. Danse charnelle, danse expressionniste, danse du clair-obscur, danse de la nature, danse de l’universel ou encore danse du temps. Le rapport à l’environnement, qu’il soit urbain, naturel, sociétal, historique, est une composante essentielle du danseur dans son travail. C’est ce second versant du Butoh que s’attache à développer inButoh à travers son projet associatif.
Stage découverte de la danse butoh le 23 novembre 2019
à Villeneuve-sous-Pymont avec Valentina
Une danse née au Japon
La nécessité de cette danse est apparue à la fin des années 50 au Japon pour faire face à une perte de la mémoire du corps et de l’identité suite à la défaite du pays à la Seconde Guerre Mondiale. L’implantation de valeurs occidentales (présence des américains sur le territoire), l’évolution de la société japonaise ainsi que l’hyper-codification des traditions artistiques (tels que les théâtres Nô et Kabuki) ont poussé Tatsumi Hijikata (l’initiateur du Butoh) à rechercher une forme d’expression corporelle très « brute » (caractère subversif et primitif très marqués), tel un retour à zéro. A partir de là, de nombreux échanges ont eu lieu entre ce danseur et d’autres artistes qui se sont greffés sur cette pratique corporelle émergente. Chacun y trouvant par ce nouveau medium, la possibilité de répondre à ses « besoins » en termes de recherche artistique. La France s’est intéressée au Butoh (venue de compagnies et de solistes japonais à partir des années 1980 et réciproquement au Japon) et la mobilisation d’artistes et de programmateurs a fortement contribué au développement de cet art. Aujourd’hui le Butoh contemporain n’est plus le même que le butoh originel, les répertoires gestuels sont très diversifiés et de plus en plus marqués par la présence initiale de la danse contemporaine sur notre territoire. Outil « vivant » d’expression, le Butoh demeurera mouvant au gré des aspirations de notre temps, de nos sensibilités, de nos histoires croisées.
La nécessité de cette danse est apparue à la fin des années 50 au Japon pour faire face à une perte de la mémoire du corps et de l’identité suite à la défaite du pays à la Seconde Guerre Mondiale. L’implantation de valeurs occidentales (présence des américains sur le territoire), l’évolution de la société japonaise ainsi que l’hyper-codification des traditions artistiques (tels que les théâtres Nô et Kabuki) ont poussé Tatsumi Hijikata (l’initiateur du Butoh) à rechercher une forme d’expression corporelle très « brute » (caractère subversif et primitif très marqués), tel un retour à zéro. A partir de là, de nombreux échanges ont eu lieu entre ce danseur et d’autres artistes qui se sont greffés sur cette pratique corporelle émergente. Chacun y trouvant par ce nouveau medium, la possibilité de répondre à ses « besoins » en termes de recherche artistique. La France s’est intéressée au Butoh (venue de compagnies et de solistes japonais à partir des années 1980 et réciproquement au Japon) et la mobilisation d’artistes et de programmateurs a fortement contribué au développement de cet art. Aujourd’hui le Butoh contemporain n’est plus le même que le butoh originel, les répertoires gestuels sont très diversifiés et de plus en plus marqués par la présence initiale de la danse contemporaine sur notre territoire. Outil « vivant » d’expression, le Butoh demeurera mouvant au gré des aspirations de notre temps, de nos sensibilités, de nos histoires croisées.